In memoria
Mon grand-père, Pierre Santoni, nous a quitté il y a tout juste deux mois, le 6 avril dernier. En ce jour de commémoration des déportés du Fium’orbu, je pense à lui. En fondant l’ Associu Mimoria di u Fium’orbu , il a poursuivi avec d’autres, un immense travail de recherche, voulant faire renaître la mémoire de ces 167 hommes, i dipurtati di l'Isulacciu. 167 hommes de 15 à 80 ans, déportés le 6 juin 1808 dans des conditions effroyables. Beaucoup d’entre eux disparurent avant même d’arriver dans les prisons d’Embrun. Ceux qui survécurent y furent parqués dans des conditions infâmes. Ces quelques mots - issus de l’ouvrage Les prisons d’Embrun, de Jean Vandenhove - réalisé avec la collaboration de l’ Associu Mimoria - en témoignent : « (…) les salles où les Corses seront parqués sont situées au Sud mais sans fenêtres et sans le soleil souvent caché par la cathédrale toute proche. Les Isulaccesi sont arrivés en novembre sans vê...